Mary Bell, l’enfance meurtrière de Théa Rojzman et Vanessa Belardo
- Cookie
- 2 mai
- 1 min de lecture

L’origine du mal
A seulement 10 ans Mary Bell étrangle et tue Martin Brown, 4 ans ainsi que Brian Howe, 3 ans.
Les médias s’emparent de l’affaire, la qualifiant de diable, de psychopathe.
C’est elle le mal !
Le procès est alors expéditif, la sentence est sans surprise : Mary Bell est condamnée à la perpétuité.
Personne ne s’est intéressé à la cause, pourquoi
a-t-elle commis cet acte monstrueux ?
Cette affaire a fait trembler le Royaume-Uni en 1968.
27 ans après les faits, Gitta Sereny, journaliste, sollicite Mary Bell, libérée récemment et devenue maman d’une petite fille pout qu’elle révèle enfin la vérité !
Les illustrations aux couleurs saturées mettent en exergue la violence.
Ici, nous plongeons dans les abysses, l’horreur.
Le récit est d’une grande réussite, il entremêle passé et présent avec brio.
Nous découvrons toute la complexité de l’être humain ou comment les choses enfouis s’imprègnent dans l’inconscient et comment ils conditionnent nos actes.
Tout ce que nous vivons enfant a une répercussion, la violence répond à la violence..
Elle devient banale, une normalité…
La journaliste accompagne Mary Bell, l’écoute.
Avec elle, la femme revient sur les pas de son enfance, éclate les silences, les traumas, les tabous pour qu’enfin, elle se libére, se pardonne à elle même…
Un récit fort, poignant, criant de vérités qui nous démontrent que comprendre l’origine est la clé pour agir face à la violence…
Théa Rojzman au scénario et Vanessa Belardo au dessin réussissent avec brio à retranscrire ce fait divers que je ne connaissais pas…
À découvrir de toute urgence !
Comments