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Monique s’évade d’Édouard Louis

  • Photo du rédacteur: Cookie
    Cookie
  • il y a 11 heures
  • 1 min de lecture

Juste un appel,

Au secours,

Telle une bouteille à la mer,

La mère crie son SOS à son fils,

Il est loin d’elle à Athènes en résidence d’artiste.

Il entend le scénario qui se répète : l’homme avec qui elle vit, boit, l’insulte, l’humilie.

Il faut que cela s’arrête !

Il doit agir, aider sa mère, Monique à s’évader !

Un récit autobiographique qui nous fracasse le cœur.

Chaque mot est un uppercut en pleine gueule, criant de vérités.

On ne se relève pas au fils des pages, on reçoit les coups, celle d’une société qui nous répète que la liberté a un prix !

Combien ça coûte pour ne plus subir les humiliations et les coups d’un homme violent ?

Quel est le prix de l’indépendance, de l’autonomie ?

Un récit puissant sur la complexité des liens du sang, de la culpabilité à la réconciliation ou comment s’échapper du passé pour renaître que ce soit pour la mère mais aussi pour le fils…

Lu d’une traite, prise dans le souffle de l’amour et de la violence, impossible de m’arrêter de pleurer, mains tremblantes, difficile de reprendre, de continuer les choses une fois le livre refermé…

Il fait parti des rares textes qui me marqueront à tout jamais…

Et, c’est tout le talent d’Édouard Louis qui au delà du récit autobiographique nous parle de nous, de la société qui nous broie un peu plus chaque jour et qui nous rappelle que nous ne sommes rien

sans argent…

Un texte à lire de toute urgence !

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