Rocky, dernier rivage de Thomas Gunzig
C’est la fin !
Oui, vous m’avez bien lu !
Le monde n’existe plus, une catastrophe d’ampleur mondiale (tiens cela ne vous rappelle t-il pas ce que nous avons vécu ?) entraîne la fin de notre civilisation. L’être humain a disparu. Enfin…
Il reste qu’une famille de quatre personnes qui a anticipé et qui s’est réfugiée sur une île.
Le père, Fred avait vu juste !
Pour sauver les siens, il a tout prévu le confort, et il peut se le permettre, il est milliardaire !
4 personnes, 4 survivants (en mode Kho Lanta version luxe) qui résistent envers et contre tous à vivre !
Fred, Hélène et leurs deux enfants Jeanne et Alexandre sont bien les seuls sur terre !
OMG, comment survivre dans un espace réduit coupé de toute sociabilité avec sa propre famille ? Chacun ayant conscience qu’aucune issue soit possible, ils vont forcément s’auto déchirer, famille je vous hais !!!
Comment en est-on arrivé là ? N’était-il pas possible d’agir pour sauver notre planète ?
La nature ne se venge t-elle pas de
l’homme ?
Et, finalement quand nous n’avons plus rien, est-ce que cela ne révélerait-il pas la nature profonde de chacun d’entre nous ?
Comment aurions-nous réagit à leur place ?
Un huit clos qui nous plonge dans une famille dysfonctionnelle et qui nous révèle avec sarcasme et justesse jusqu’où l’être humain est-il capable pour survivre. Survivre dans un premier temps à ce qu’il n’est plus.
Face au chaos, la richesse est obsolète, le matériel qui comble le vide est KO. L’essentiel est ailleurs, quel sens donner à notre
existence ? Existe t-il, d’ailleurs du sens face au vide ?
Thomas Gunzig nous interroge sur nos actes, nos valeurs, notre image, notre rapport aux autres mais aussi à la société. Que souhaitons-nous laisser comme trace ?
Un récit passionnant, très bien rythmé qui dissèque l’étre humain avec brio. Une intrigue qui entremêle l’humour, la psychologie, le suspens, bref impossible à lâcher !
Le titre est juste génial et pour comprendre sa signification (je vous le promet, ca vaut le
coup !) , vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Un des rares auteurs que je suis depuis 20 ans (purée cela ne me rajeunit pas !) et qui réussit encore à m’épater !
Alors, prêt à survivre ?
Comments