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Moi qui n’ai pas connu les hommes de Jacqueline Harpman

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Certaines histoires sont énigmatiques et nous plongent dès les premiers mots dans ses ténèbres.

Oui, dès les premières pages, nous sommes plongés dans le noir avec elles.

Elles, ce sont 39 femmes enfermées dans un cave.

Elles, c’est « la petite », la narratrice, une adolescente de 15 ans qui ne connait que ce lieu lugubre.

Elle connait que ce monde là, un environnement sombre, sale,terrifiant sans lumière.

Le monde d’avant, elle ne le connait pas mais les autres femmes s’en rappellent…

A travers ses yeux, nous allons découvrir son monde, celui d’une cave tenue par des gardes muets qui veillent à ce qu’elles aient le minimum : de quoi manger, s’habiller, se laver, dormir.

Ce sont des yeux sans paroles qui s’assurent qu’elles ne parlent pas trop entre elles.

La petite est là, regarde et ressent peu d’émotions.

Elle ne connait pas l’amour, ni la tristesse…

Elle connait que l’enferment, la survie, c’est sa vie !

Et puis, un jour, une alarme, la porte s’ouvre.

La lumière est là !

Elles sont libres !

Enfin en apparence, dehors, c’est le désert, il n’y a rien !

Libre pour aller où ?

Comment donner du sens à sa vie face au néant ?

Un récit cout mais puissant qui nous rappelle un peu La servante écarlate…

Une plume magnétique, poétique, philosophique qui nous happe et qui nous interroge sans cesse sur le sens de l’existence, le rapport au corps, l’intime, la transmission sur les connaissances, véritable pouvoir pour comprendre et vivre.

Un texte envoutant, énigmatique qui secoue, brise nos convictions et qui nous interpelle.

Lire, Moi qui n’ai pas connu les hommes » est une expérience hors norme qui réussit à laisser son empreinte dans notre esprit.

Ses réflexions nous hantent même une fois le livre refermé.

Bref, je n’ai qu’une chose à vous dire, lisez le !

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