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Miroir de nos peines de Pierre Lemaitre


Des retrouvailles tant attendues pour découvrir enfin le dernier opus, Miroir de nos peines qui clôt la tri­lo­gie « Les En­fants du dé­sastre. » Rappellez-vous, Au revoir là-haut et Couleurs de l'incendie s’étendaient cha­cun sur plu­sieurs an­nées contrairement à Mi­roir de nos peines, qui se res­serre sur les mois d’avril à juin 1940 avec pour toile de fond la pé­riode de l’exode. Nous retrouvons comme héroïne, Louise Belmont, oui la petite fille d’Au re­voir là-haut alors âgée de 11 ans et dont la mère hé­ber­geait Édouard Pé­ri­court. Ici, elle a 30 ans. Elle au coeur dès l’ouverture du récit d’une tragédie : le suicide du docteur Thirion. Pour tenter de comprendre ce geste incommensurable, Louise va remonter le fil, l’histoire de cette homme qui mènera à son histoire, aux non dits et aux secrets de familles. A travers son récit personnel se mêle la grande Histoire, en pleine période de la « drôle de

guerre ». Les ba­taillons at­tendent et craignent tout à la fois l’in­va­sion al­le­mande. Miroir de nos peines mêlent ses deux fils où se nouent des liens puissants comme la survie, l’amour, la providence. Pierre Lemaitre signe une fresque familiale grandiose et peint avec brio la débâcle puis l'exode qui jetteront des millions de soldats et de civils sur les routes en mai-juin 1940. Alors oui, j’ai eu des frissons mais aussi des cris de révoltes et de douleurs. Mon cœur a vibré aux sons de l’Histoire(s) avec comme lumière celle de l’espérance. J’ai aimé vivre aux côtés de Louise, Gabriel, Raoul, Fernand, Alice, Désiré, M.Jules, leurs miroirs de leurs peines. J´ai trouvé fabuleux d’entendre l’auteur lui même sur ses mots. Une interprétation incroyable, passionnante qui rime avec la vie.

Une épopée à lire et à écouter impérativement.


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