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Les papillons noirs de Gabriel Katz


Tout commence par là, les images qui défilent sur l’écran.

A peine commencé, je suis déjà happée par l’histoire mais aussi par l’esthétique.

Une lumière rétro, la pellicule super 8 qui grésille, instant suspendu, la nostalgie de toute une époque qui nous attrape le cœur.

Oui, Les papillons noirs, c’est d’abord une série diffusée sur Arte, co produit par Netflix.

Un scénario à tiroirs où chacun nous révèle un prisme d’une réalité.

L’histoire commence par Adrien, en manque d’inspiration pour écrire son prochain roman.

Il est engagé par Albert, retraité pour rédiger ses mémoires.

L’homme se confesse, raconte son passé de tueur en série et son incroyable histoire d’amour avec l’unique, Solange.

Un face à face troublant qui mêle fascination, dégoût et qui interroge sur la vérité.

Qui manipule qui ?

Adrien écrit son histoire, il sort son livre.

Ce livre qui est dans plusieurs épisodes comme un objet figurant, relie la fiction à la littérature.

Oui, les @editionsdumasque publie le livre écrit par l’acteur.

Le roman a donc une double couverture, celle que l’on retrouve dans la série avec comme auteur Mody, le personnage de la série et une autre, avec le véritable auteur du livre.

Deux couvertures qui s’entremêlent et qui s’imbriquent : jusqu’où la fiction communique avec la réalité ?

Le réel, l’auteur,Gabriel Katz n’a pas été choisi par hasard par les créateurs. Il a été un ghost writer.

Il est donc resté dans l’ombre et ici, il écrit un texte d’un auteur qui n’existe pas dans le réel mais dans la fiction !! Le concept est dingue et totalement inédit.

Et c’est ce qui m’a plu, l’occasion de vivre une expérience qui multiplie les sens.

La série est juste incroyable, elle m’a happé du début à la fin.

J’ai dévoré les 6 épisodes en un week-end, la fin est juste dingue (d’ailleurs regarder jusqu’au bout, après le générique !).

Le jeux des acteurs est magistral.

Les personnages ont continué à me hanter, je voulais encore rester un peu avec eux…

J’ai donc lu le roman qui est totalement différent de l’intrigue de la série.

La série imbrique plusieurs récits, le roman une seule, l’histoire d’Albert.

La fin est donc différente de la série ainsi que le style.

Le roman est moins gore, moins trash et plus poétique que la série.

Ce n’est que mon point de vue, je trouve qu’il vaut mieux voir la série et ensuite lire le livre.

En effet, on est déjà imprégné de l’histoire, des personnages. On sait que le livre sera différent (pour ça il faut voir !) et quand on le lit, les images nous reviennent.

Tout se communique, les mots interpellent les images, révèlent et complètent certaines choses…

Une totale réussite !

C’est original, intelligent, bref foncez découvrir les Papillons noirs !

Alors, prêt ?

Avez-vous vu la série ?

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