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Les falaises de Virginie Dechamplain


Là haut, elles surplombent la mer, la terre,

Elles nous regardent, nous défient presque,

Elles nous soufflent au grès du vent, « vient, approche, n’ait pas peur ! ».

Elles, les falaises nous observent,

Elles savent que l’être humain est capable de se réfugier dans ses bras, tel un échappatoire mais aussi comme un précipice.

Oui, la mère de V a rencontré les falaises, elle a décidé de disparaître.

V veut comprendre son geste incommensurable.

Alors, elle revient sur les terres qu’elle a fuit des années auparavant comme sa mère…

Elle se rend dans sa maison d’enfance, range, trie les affaires.

Le silence souffle dans le pièce, l’absent est omniprésent.

Oui, il est là, tout près d’elle où elle retrouve des carnets de sa grand-mère.

Elle retrace l’année 1968, l’année de naissance de sa mère.

Les souvenirs se réveillent et lui révèlent ses origines, une filiation islandaise.

V s’envole vers cette île pour se rapprocher d’elles, ces deux femmes insaisissables.

A la poursuite de leurs empreintes, V saisit un nouveau départ pour mieux s’ancrer dans la terre.

Les falaises est un récit magnifique.

Virginie Dechamplain saisit l’impalpable, les silences qui se glissent dans le cœur et qui nous laissent une cicatrice à tout jamais.

Des mots poétiques qui nous bercent, nous bouleversent et qui nous transportent.

Un récit puissant sur la transmission, la quête de soi où le vertige s’entremêle avec la vie.

Lu en apnée, ébloui par la beauté des mots de Virginie Dechamplain.

A découvrir !

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