Les cendres sous les coquelicots de Carine Pitocchi
Il y a des livres qui nous emportent, qui nous happent et qui ne nous lâchent plus. Nous retenons notre souffle au côté de leurs personnages.
Oui, nous vibrons à leurs côtés à tel point qui hantent nos nuits.
Nous voulons savoir qu’une seule chose : comment vont-ils s’en sortir ?
Les cendres sous les coquelicots fait parti de ces rares livres qui m’ont bouleversé du début à la fin.
Une histoire où les mots ne sont plus de simples mots mais des images.
Des images qui captent avec justesse et vérité la terreur, l’effroi, les cris mais aussi l’espoir et l’amour.
Des images qui nous plongent au cœur de la première guerre mondiale et qui nous révèlent des hommes, des femmes qui doivent se battre malgré eux.
Ces protagonistes nous les connaissons, nous les avons suivis dans Les rêves de nos mères.
Ici, le contexte est radicalement différent.
La guerre éclate et sépare les cœurs.
Will Murphy, fiancé de Julia Ashford et Archibald, bientôt marié à Emily se retrouvent au front.
Les deux femmes se retrouvent seules et plutôt que de rester passive à les attendre, elle s’engagent dans le « réseau 66 » en Belgique qui exfiltre des soldats anglais blessés.
Carine Pitocchi peint une fresque grandiose avec des personnages haut en couleurs qui défient l’Histoire.
Chaque mot est un instant de vérité qui nous éclate au cœur.
Nous tremblons, vibrons au côté de chaque personnages.
Un récit passionnant qui réussi à nous attraper aussi bien l’esprit que le cœur.
Une lecture inoubliable qui a le pouvoir de nous raconter tout un pan de l’Histoire méconnu.
Les cendres sous les coquelicots est le livre qu’il faut absolument lire.
Vous verrez, vous allez retenir votre souffle au son des pas de ces héros, des personnages mémorables qui vous agripperont le cœur.
J'ai beaucoup aimé Les rêves de nos mères et il me tarde de découvrir cette suite !