Le tatoueur d’Auschwitz de Heather Morris
Pas de nom, pas de prénom, un numéro, un matricule pour définir l’identité.
Une identité effacée pour oublier ce que nous sommes.
Juste un numéro marqué à vif sur le bras.
Un chiffre parmi des millions, perdu dans la multitude qui traverse l’enfer, l’inimaginable et pourtant c’est bien l’Homme qui l’a créé...
Des nombres à n’en plus finir tatoués principalement par un homme, qui lui même est un chiffre.
Oui, Lale est le Tätowierer, son travail consiste à tatouer les prisonniers destinés au travail plutôt qu'au gazage immédiat.
Son quotidien côtoie la mort et pourtant il se fait le serment de sortir vivant de cet enfer.
Dans l’obscurité la plus totale surgit une étincelle, celle qui chamboule tout et qui donne du sens à la vie.
Ses yeux croisent ceux de Gita, coup de foudre, un amour inespéré qui écrase tout sur son passage.
Une histoire improbable et pourtant véridique.
Et, c’est ce qui en fait la force de ce récit : les mots élèvent avec puissance le silence, leurs voix, leurs visages.
Pendant plus de trois ans, Heather Morris a recueilli le témoignage de Lale Sokolov.
Le tatoueur d’Auschwitz nous prouve que même si tout est condamné d’avance, la survie écrase tout.
L’être humain a cette capacité immense de surmonter le pire, l’inimaginable.
Les monstres peuvent tout préméditer, contrôler mais ils ne peuvent pas enlever l’instinct de survie, l’espoir.
Un témoignage qui nous retourne le ventre, et qui nous crie avec férocité : ne l’oubliez pas, c’est arrivé...
Le tatoueur d’Auschwitz est impératif à lire, pour eux, pour nous, c’est notre devoir de mémoire.
Lecture partagé avec ma comparse @_cecilia_nova_
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