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Le syndrome de l’accent étranger de Mariam Sheik Fareed


Cher toi,

Oui, toi, qui est là, je te vois déjà sourire…

Attend, Il m’est arrivé un truc de dingue !

Tellement fou, que je suis obligée de te le raconter !

Je me suis réveillée ce matin avec un accent des îles.

Bye bye la parisienne !

Je n’ose plus parler à mes proches car tout le monde me regarde comme une étrangère.

Le syndrome de l’accent étranger m’est tombé dessus comme Sophie van Er Meer, l’héroïne du roman.

Suite à un accident, elle se réveille avec un accent créole.

C’est le choc, sa famille est déstabilisée.

Comment Sophie arrivera t-elle à surmonter cette épreuve ?

Pour le savoir, et bien figure toi, c’est en suspens.

Pour le moment, il n’y a pas de suite. Oui, tu m’as bien lu, nous ne savons rien !

En effet, le syndrome de Sophie, c’est le début d’un roman écrit par un cuisinier, Alexandre.

Sa vie n’est pas folichonne.

Il n’est d’ailleurs plus inspiré pour écrire la suite de l’histoire mais le destin en a décidé autrement…

Désiré, balayeur à Paris, vit dans une petite chambre de bonne.

Un soir, dans le métro, il trouve une sacoche contenant un ordinateur portable.

Il découvre l’ébauche du texte du syndrome étranger.

Il est captivé, il oublie un instant son quotidien jusqu’au moment où il se retrouve face à une page blanche. Frustration absolue, Désiré n’a qu’une idée en tête : retrouver son auteur.

Alexandre est surpris aujourd’hui.

Il a reçu une lettre très étrange de la part d’un inconnu, un homme prénommé Désiré.

Il lui propose de lui rendre ses biens à condition qu’il écrive la fin de l’histoire. Alexandre accepte si Désiré l’aide à écrire la suite.

Deux êtres opposés liés par l’amour des mots et de la littérature.

Des mots qui apaisent les maux et qui réconfortent l’âme.

Une plume poétique qui illumine nos différences et qui nous réconcilie avec l’autre, l’étranger.

Un texte d’une grande beauté qui nous révèle toute la splendeur de l’âme humaine.

Un livre à garder près de soi pour ne pas oublier qui nous sommes …

Voilà, tu sais tout ou presque …

À très vite, cher toi, n’hésite pas à me répondre.

Dis-moi si tu as envie de connaître le fin mot de l’histoire.

P.S : Je crois que le syndrome a touché Cookie, il miaule maintenant !

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