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La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks, une histoire complètement dingue, impossible à oublier

Dernière mise à jour : 21 août 2019




Autant vous dire que si vous avez aimé Les apparences de Gillian Flynn ou La fenêtre panoramique de Richard Yates (adapté au cinéma de Sam Mendes, Noces rebelles) alors vous allez adorer La vie dont nous rêvions.

Michelle Sacks nous plonge dans l’intimité d’un couple américain celui de Merry et Sam qui vient d’avoir un bébé Conor.

Tout ce joli petit monde quitte les États-Unis suite au licenciement de Sam pour aller vivre en Suède. Sam crée un cocon, un petit paradis pour sa petite famille qui aux yeux de tous est parfaite. Le bonheur est inutile si il n’est pas envié, alors autant le partager et générer des frustrations... Et c’est ce que fait Merry en invitant dans leur demeure, sa meilleure amie Franck. Et vous l’aurez compris, tout cela va voler aux éclats. Ce qui est intéressant dans La vie dont nous rêvions, ce n’est pas la finalité mais comment chaque personnage façonne et manipule sa réalité pour mieux éblouir la Réalité. Des chapitres courts qui alternent les voix de chaque personnage où l’on découvre leurs fêlures, leurs failles tel des morceaux de puzzles qui reconstituent ceux qu’ils sont.  Et c’est ça la force de Michelle Sacks, elle nous dissèque avec brio les zones d’ombre de chaque personnage,  Il n’y en a pas un pour sauver l’autre. Ils sont tous tordus, pervers narcissiques et quelque part c’est ça qui est fascinant : jusqu’où sommes nous capable pour créer un semblant de bonheur ? Je ne vous en dit pas plus mais tout ce que je peux vous dire c’est qu’on est plongé dans un rythme effrenant et je l’ai lu d’une traite hier soir.

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