La fugue d’Aurélie Valogne

Il y a des plumes qui nous entraînent dans son sillage et qui nous emportent avec elle dans sa musicalité.

La fugue fait partie de ces rares romans où nous sommes transportés dans son atmosphère dès les premiers mots.

Les couleurs de la nature illuminent les pages et nous entraînent dans l’histoire, celle d’Ines, une femme qui décide de tout quitter, son mari, son quotidien pour se réfugier dans un lieu à elle, pour elle.

Une maison, sa maison, celle qui lui ressemble, à l’image de ses rêves. C’est son cocon.

Elle a tout quitter pour se reconnecter enfin avec elle même, se recentrer pour comprendre, avancer…

Le chemin passe par soi mais aussi avec les rencontres, les autres qui nous proposent un nouveau regard sur soi, sur la vie…

Ici, le texte nous parle.

Écrit à la première personne, il se confie à nous comme si c’était notre amie… Cela pourrait être nous aussi…

Alors, nous écoutons ses doutes, ses peurs et nous n’avons qu’une envie, lui répondre que nous partageons, nous aussi ses craintes mais aussi ses espoirs…

Elle n’est pas seule, nous ne sommes pas seules.

Ici, le temps est suspendu, nous vivons chaque instant à travers les pas d’Ines.

À travers les pages se glissent l’envie de se révéler, lâcher prise…

Inès a pris le risque de changer de chemin comme l’autrice qui avance, grandit à travers ses textes et qui nous propose une nouvelle musicalité…

Un très beau texte qui m’a touché, émue.

Vous verrez, il vous surprendra,

Lisez le, votre cœur sera comblé !