La diagonale des reines de Bernard Werber
La dernière fois que j’ai lu Bernard Werber, c’était il y a 20 ans.
Cela ne me rajeunit pas, purée de vie !!
Je l’ai découvert comme beaucoup avec Les fourmis puis les Thanatonautes, deux sujets qui m’ont passionnés et puis des déceptions alors une pause s’est imposée..
Je relance donc la partie avec La diagonale des reines.
Que le jeu commence !
Elle, Nicole, la reine blanche, avance ses pions jamais seule.
Oui, elle est atteinte d’autophobie (phobie d’être seule).
Elle a besoin des autres pour sentir qui elle est contrairement à Monica.
Monica, elle, la reine noire, ses pions avancent seuls.
Oui, elle est anthropophobe (la phobie d’être entouré de personnes).
Deux personnes antinomiques, deux mondes que tout opposent et qui vont s’affronter pour la première fois dans une partie d’échec.
Elles n’ont que 12 ans lorsqu’elles se rencontrent et c’est explosif !
Oui, Monica, perdante, tente d’étrangler Nicole.
Un geste qui va changer leurs destins. Tout s’est joué sur ce coup…
Un duel qui va défier le temps, la géopolitique.
Deux adversaires qui s’affrontent pour imposer leurs visions qui s’assimilent au conflit de la Guerre froide.
Nicole représente l’est, elle manipule les foules pour atteindre ses objectifs alors que Monica est l’ouest, seul l’individualisme vaincra !
Nous, lecteurs, nous sommes sur l’échiquier au milieu du blanc et du noir.
On s’interroge alors sur quel camp on se positionne ou bien est-ce que ce n’est pas le moment de rabattre nos pions pour créer une nouvelle vision…
Pour notre plus grand plaisir, Bernard Werber remet des extraits de L’Encyclopédie du savoir relatif absolue. C’est l’occasion de revoir les plus grands évènements qui ont bouleversé le monde. C’est passionnant, on décrypte les cycles de l’histoire, les impacts sur la géopolitique. Oui, malgré lui, ce texte rebondi sur les évènements de notre actualité notamment avec le drame à Séoul ou comment le mouvement de la foule devient meurtrier.
Une intrigue passionnante, captivante qui nous interroge sans cesse sur notre place dans le monde et sur notre rôle à jouer pour le transformer.
La partie est entre nos mains, à nous de faire échec et mat !
Alors, prêt à faire une partie ?
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