l’Homme qui aimait trop les livres de Allison Hoover Bartlett
Toi, qui est derrière ton écran, tu lis en ce moment ce post. Tu sais que ces mots qui défilent sont dédiés aux livres. C’est pour ça que tu es là. Oui, tu as envie de découvrir de nouveaux livres tout en pensant à ta lecture que tu dois terminée et même à la prochaine...
Toi qui te lance des défis tout l’année en confectionnant des PAL à la perfection et autres manies, bienvenue tu appartiens au club des amoureux des livres.
Un amour si fort qu’il est impossible de lui faire du mal. Il est intouchable et pourtant il peut devenir l’objet tellement convoité que nous sommes capable de commettre l’irréparable.
C’est ce que nous dévoile l’Homme qui aimait trop les livres de Allison Hoover Bartlett, journaliste américaine. Elle est allée à la recherche du plus grand voleur de livres rares des années 2000 aux Etats-Unis.
Son récit est une chasse au trésors, l’auteur pousse la porte de cette véritable caverne d’Ali Baba. Sésame s’ouvre sur l’univers des collectionneurs, un monde inconnu pour l’auteur. Le livre est un objet qui a de la valeur, plus il en a et plus il est convoité tant par les collectionneurs que par les escrocs. Un monde tellement fascinant qu’elle décide de mener l’enquête. Très vite, elle va s’arrêter sur une personne, John Gilkey. Non il n’est pas braqueur, Il agit toujours à visage découvert, entre dans la librairie, fait un faux paiement ou envoie son père comme complice. Les anecdotes sont souvent passionnantes, très cinématographiques.
Mise sur la voie de ce personnage par un libraire nommé Sanders, qui mène la fronde, Allison Hoover Bartlett va retrouver sa trace. Le rencontrant plusieurs fois, elle va découvrir une personnalité complexe qui évoque celle de Frank Abagnale, Jr., le célèbre personnage d’Arrête-moi si tu peux. Au-delà de ses vols, John Gilkey exprime un désir de reconnaissance et de respectabilité. Son rêve est de posséder toutes les premières éditions des 100 meilleurs romans établis par la Modern Library, pour acquérir un statut bourgeois et intellectuel. Il ne les lit pas : l’important est de les avoir. Son butin est phénoménal, il a dérobé pour
200 000 dollars de livres anciens.
Mais alors comment est-il arrivé à voler des objets tant convoités ?
Nous découvrons avec stupeur et fascination ses méthodes et comment un libraire devenu détective malgré lui l’a arrêté dans sa course obsessionnelle.
L’homme qui aimait trop les livres est donc un livre pas comme les autres. Ce n’est pas un roman ni un essai mais une enquête très fouillée, très instructive qui nous ouvre les portes des coulisses du monde des collectionneurs, un univers fort méconnu et pourtant tellement fascinant.
Oui le livre ancien est un très bon investissement, sa valeur grimpe plus rapidement que d’autres placements !
Alors gardez les, jeter un œil sur les étagères de votre bibliothèque et qui sait, peut être, allez-vous trouver un trésor !
Et vous, aimez-vous les livres anciens, cherchez-vous la perle rare dans les brocantes ?
Comments