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Il fait bleu sous les tombes de Caroline Valentiny

Dernière mise à jour : 25 janv. 2020


Il fait bleu sous les tombes @editionsalbinmichel , lu dans le cadre de masse critique Babelio.

Un sujet empreint de gravités, de douleurs celui de la perte d’un fils, Alexis, tout juste à peine 20 ans est parti.

Un geste incommensurable, qui laisse aux vivants l’incompréhension avec une seule question: pourquoi ?

Derrière cette question chaque membre de la famille va réagir à sa manière : le déni, la révolte, la quête pour essayer de donner du sens.

Alexis n’est plus là, absent et pourtant il reste telle une présence en filigrane, une trace indélébile.

Alexis est bien là, sous terre, dans ce trou sombre. Oui, il est mort et pourtant il n’a pas rejoint le ciel bleu. Il est là seul, dans le noir. Il ignore pourquoi il est là. Il ignore comment il y est arrivé.

Caroline Valentiny nous entraîne alors dans ses pensées. Un voyage intérieur où seul le lecteur est témoin de ses questions, de son ressenti.

Seul, nous suivons ses observations sur les membres de sa famille. Il est loin de l’agitation dans les allées du cimetière entre son ami Juliette, sa petite soeur Noémie ou son père Pierre, qui doit assurer. Madeleine, sa mère, préfère s’interroger indéfiniment sur le pont qui enjambe le fleuve où Alexis s'est peut-être suicidé.

Il fait bleu sous les tombes porte un sujet douloureux, redouté par tous, celui de la perte de son enfant.

Et pourtant, malgré la gravité, le ton n’est pas sombre. Derrière l’obscurité s’ouvre la lumière bleue portée par la plume gracieuse de Caroline Valentiny.

Bleu comme un nouvel horizon, qui laisse présagé au delà, une sérénité.

Un récit bouleversant empreint de sincérité qui m’a touché.

Une histoire où il est nécessaire de choisir le bon moment pour savourer la plume lyrique de Caroline Valentiny.

Et, vous quelle est votre dernière lecture qui vous a

touché ?

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