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Dévorer le ciel de Paolo Giordano

Une lecture a demi teinte

Rien que le titre, Dévorer le ciel, souligne la force, l’ambition de concrétiser nos rêves.

C’est l’histoire de quatre destins : Teresa, Nicola, Tommaso et Bern, trois frères et une femme qui sont liés par la difficulté, celui du passage crucial de l’adolescence vers l’âge adulte. Tous les étés, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère dans les Pouilles. Un soir, elle surprend trois garçons se baigner dans sa piscine. C’est le moment qui va basculé sa vie, elle ne le sait pas encore mais pendant 20 ans, elle sera liée avec l’un d’entre eux, Bern. Le lien se crée et se noue au fils de chaque été. Nous suivons leurs amitiés, leurs amours. A leurs côté, nous suivons, leurs souffrances, leurs moments de bonheurs, leurs désillusions mais aussi leurs croyances : un monde moins matérialiste mais plus proche de la nature. Paolo Giordano mélange les temps avec des allers-retours entre la jeunesse où les rêves sont encore présents dans le cœur, et aujourd’hui, l’âge de la raison, de la réalité. Plusieurs temporalités où se mêlent la mélancolie qui persiste et qui reste. Une seule question se pose : pourquoi nos rêves d’adolescents se sont envolés dans le ciel ?

La plume de Paolo Giordano est d’une grâce absolu et pourtant je ne sais pas pourquoi, je suis passée à côté. De très beaux moments d’une pureté rare que j’ai appréciés et d’autres qui m’ont paru longs et dans lesquels je me suis perdue. Du coup, cette lecture a très peu résonné dans mon cœur malgré des thèmes forts. Une lecture à demi teinte, partage entre le meilleur et du moins bon qui vous touchera peut être. Sans doute qu’il me fallait plus de temps pour savourer Dévorer le ciel et m’attacher aux personnages.

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