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Alabama 1963 de Ludovic Manchette et Christian Niemiec


1963 , une année phare dans l’Histoire.

Ce sont les premières manifestations

anti-ségrégation, le discours de Martin Luther King, l'assassinat de J.F K et l'entrée en fonction du président Johnson.

Un nouveau tournant dans l’Histoire, un nouveau souffle et pourtant les mœurs restent sur leurs convictions.

Alabama 1963 de Ludovic Manchette et Christian Niemiec nous rappelle avec force, une époque où la couleur de peau désignait notre légitimité.

57 ans après, la problématique est malheureusement toujours actuelle.

Dès les premières pages, nous sommes plongés dans ce monde où les blancs et les noirs ne se côtoient pas.

Deux mondes où il est impensable de se fréquenter quelque soit le côté où l’on se trouve.

Face A : Bud Larkin, détective privé blanc, raciste et alcoolique vit seul dans un local jamais rangé ni nettoyé.

Face B : Adela Cobb est une femme de ménage noire pour les blancs du quartier.

Contre toute attente, les deux faces se compilent, insufflent même une harmonie.

Ensemble, ce duo improbable mêle leurs forces, leurs courages pour élucider une affaire délaissée par la police locale : les assassinats et les viols de petites filles noires.


Écrit à quatre mains, Alabama 1963 est une grande réussite.

Une écriture fluide, addictif et cinématographique qui nous rappellent certaines scènes du film, La couleur pourpre.

Des personnages attachants et des dialogues drôles malgré le sujet.

C’est sans doute la force d’Alabama 1963, une alchimie qui révèlent le mélange des genres, des couleurs et qui nous dévoilent avec justesse que nous avons le pouvoir de façonner le monde, de le changer...


Un énorme coup de cœur, partagé et lu avec @_cecilia_nova_ , des fous rires qui resteront gravés dans mon cœur.


Et vous l’avez vous lu ?

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